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13 septembre 2012

AU SERVICE DE LA CONSERVATION DES ESPÈCES

Afin de préserver les espèces les plus vulnérables de la planète comme le rhinocéros, le tigre, l’éléphant ou encore le saola, le WWF aide et participe à la mise en place de techniques innovantes dans plusieurs régions du monde. Parmi elles : drones volants, sangsues ou encore chiens flaireurs !

 Ces méthodes ingénieuses représentent un réel espoir pour la sauvegarde des espèces. Elles permettent de délivrer des informations précieuses sur les écosystèmes mais aussi de seconder les éco-gardes dans leur lourde tâche.

Traditionnellement, la surveillance dépend de la collecte de renseignements sur la présence des braconniers dans l’enceinte des parcs nationaux. Grâce à cette vue aérienne, les drones donnent aux patrouilles un nouvel avantage stratégique leur permettant d'accéder à des zones auparavant inaccessibles et ainsi, sécuriser le terrain. La présence d'un drone est aussi un élément dissuasif pour les braconniers et les bûcherons illégaux qui peuvent être plus facilement repérés.

Au Népal, deux Parcs nationaux (le Parc National de Bardia et celui de Chitwan) en ont fait l’acquisition. Grâce à un programme de formation organisé la semaine dernière par le WWF, les éco-gardes apprennent à se servir de cette nouvelle technologie afin d’enrayer le braconnage des rhinocéros, tigres ou éléphants ainsi que l'exploitation forestière illégale.

les sangsues jouissent d’une mauvaise réputation, elles sont aussi les alliés majeurs de la conservation d’une espèce encore mystérieuse. En mai dernier, la revue Current Biology a publié les résultats d'une étude remarquable qui démontre qu’elles peuvent garder l’ADN de leurs hôtes (les mammifères) au moins quatre mois après avoir consommé leur sang.

Découvert il y a seulement 20 ans, le saola est un animal extrêmement difficile à détecter, ce qui complique la tâche des scientifiques. Nichés dans les forêts denses et difficilement accessibles du Vietnam, ils sont peu nombreux, timides et solitaires. Les pièges photographiques ne suffisent pas à les apercevoir et les signes de leur présence (pistes, excréments ou alimentation) sont extrêmement rares.

En recueillant et en analysant les sangsues, le WWF est en phase de devenir la première organisation de conservation de la nature à utiliser une telle méthode pour mieux définir les populations du saola et contrôler la population globale d'ongulés dans certains domaines protégés. D’ici à la fin de l’année, le WWF sera en mesure de bénéficier des premiers résultats, qui nous l’espérons, seront révélateurs.

 il existe aussi des chiens flaireurs hautement entrainés qui parviennent à identifier les hormones et traquer les pistes suivies par certains carnivores. Ces chiens permettent également de repérer leurs excréments, notamment ceux des tigres ou des rhinocéros. Une fois récupérées, ces déjections sont envoyées pour analyse en laboratoire afin de déterminer la diversité génétique, les habitudes alimentaires et le nombre total des populations en question.

Tous ces éléments vont, par la suite, permettre d’adapter au mieux les programmes et les plans de conservation pour sauver de l’extinction les mammifères en voie de disparition.Au Cambodge, avec l'aide de leurs amis canins, les objectifs des équipes du WWF consistent à déterminer l'état des populations du tigre. Première étape essentielle avant d’agir pour la survie de l’espèce. Au Vietnam, grâce aux chiens on sait aussi que le rhinocéros de Java s’est éteint car tous les excréments analysés appartenaient à un seul individu, déjà mort.

source: WWF France

 

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