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28 septembre 2012

LE MINISTRE AMARA BENYOUNÈS A DÉVOILÉ SA FEUILLE DE ROUTE

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«Nous allons nettoyer toute l’Algérie, pas uniquement les villes. Nous allons débarrasser l’Algérie de toutes les saletés et ordures ménagères qui traînent partout», lance-t-il comme un défi à tous. La décision a été prise par le président de la République, fait-il savoir. Il souligne que l’opération de toilettage des villes, lancée depuis le début septembre 2012, n’est pas conjoncturelle. Selon lui, ce n’est pas une campagne sans lendemain comme on a l’habitude d’en voir. Une fois l’urgence réglée, les choses sérieuses commenceront avec la mise en place d’un mode de gestion qui permettra que cette propreté dure dans le temps, dit-il. Un Conseil des ministres se penchera sur la question de la gestion des déchets et tranchera sur le mode à mettre en œuvre pour leur collecte et leur transport. Amara Benyounès annonce déjà que toutes les villes seront dotées d’incinérateurs. L’Algérie achètera d’abord trois gros incinérateurs qui coûtent entre 150 000 et 160 000 euros l’un, pour Alger, Oran et Constantine «Il s’agit de grosses dépenses», reconnaît le ministre. Ces équipements s’ajoutent aux Centres d’enfouissement technique (CET). Il confirme que le CET d’Ouled Fayet sera fermé à partir de la fin 2012 et un autre sera ouvert dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah. Mais, dit-il, il est hors de question de reproduire à Sidi Abdallah la gestion chaotique du CET de Ouled Fayet. D’ailleurs, ajoute-t-il, un cahier de charges sera établi pour les entreprises qui vont gérer les CET et ce seront des entreprises compétentes en la matière qui le feront, car c’est tout un métier. Les décharges sauvages seront éradiquées. Les walis s’en chargeront car les communes n’ont ni le budget et ni le savoir-faire nécessaires pour cela. Tous les moyens seront donnés aux wilayas pour mener à bien cette opération. Le ministre fait constater qu’il n’y a pas d’expertise algérienne en matière de gestion, de tri, de collecte et de transport des ordures ménagères. Qui est responsable de la situation dégradée en matière de cadre de vie? D’après le ministre, c’est l’État. Mais aujourd’hui, dit-il, l’État a pris conscience de la nécessaire attention à accorder à la gestion des villes. Il annonce qu’une grande campagne d’explication, de sensibilisation et d’information sera lancée en direction des citoyens. «La rue n’est pas une poubelle», dit-il. En fait, tout le problème est là : rendre à la voie publique son statut, c'est-à-dire la chaussée, le trottoir et la place, à condition que les autorités elles-mêmes commencent par respecter la fonction de chaque espace public qui appartient à tous et non pas aux responsables locaux. Depuis quelques années, les autorités ont pris l’habitude, croyant sans doute bien faire, d’organiser des activités sur la voie publique, bruyantes et de nature à entraîner un tapage nocturne sans égard pour les habitants et, évidemment, en violation de la loi dont la fonction (on a tendance à l’oublier) est de protéger le citoyen contre le despotisme local et central, en particulier pour tout ce qui touche à l’ordre public et à la tranquillité.

 SOURCE/ NR:LAKHDAR A.
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