grand parc nucléaire

Le pays qui possèdent le plus de réacteurs nucléaire sur son territoire est les États-Unis, avec 104 réacteurs et 65 centrales nucléaires.

C’est 46 réacteurs de plus que la France, même si le nucléaire ne représente que 20% du mix électrique américain (contre plus de 75% du mix électrique français).

Les États-Unis possèdent 69 réacteurs à eau pressurisée (le type de réacteurs présents en France) et 35 réacteurs à eau bouillante.

Cela correspond à une puissance installée totale de 100,7 GW, soit environ 20% de la puissance installée mondiale.

La production nucléaire des États-Unis en 2011 était légèrement supérieure à 790TWh.

La plupart des réacteurs américains sont situés dans la moitié est du pays.

Les États-Unis disposent également de plusieurs réacteurs nucléaires de recherche. Le 20 décembre 1951, le réacteur expérimental EBR-I, dans l’Idaho, fut la première installation nucléaire de l’histoire à fournir de l’électricité. Ce jour là, la centrale expérimentale a illuminé 4 ampoules de 200 Watts.

Le réacteur de Shippingport, en Pennsylvanie, fut le premier réacteur à eau pressurisée du monde à produire de l’électricité. La centrale de Shippingport est également la première centrale du programme nucléaire civil américain à avoir été mise en service., le 2 décembre 1957. Elle a été arrêtée en 1982 après 25 ans d’exploitation.

Alors qu’EDF est le seul exploitant des centrales nucléaires en France, aux Etats-Unis la gestion des centrales nucléaires est opérée par différents groupes : Exelon Generation, Entergy, Tenesse Valley Authority, First Energy…

Le parc  américain est plus ancien que le parc français. Aucun nouveau chantier de construction de centrales nucléaire n’a été lancé depuis 1977.

Les réacteurs les plus anciens du pays sont ceux de Nine Mile Point-1 et d’Oyster Creek, raccordés au réseau en 1969. Le réacteur de Watts Bar est le dernier à avoir été relié au réseau électrique américain, en 1996.

28 réacteurs ont été arrêtés depuis le lancement du programme nucléaire civil américain.

La construction des centrales nucléaires aux États-Unis a subi un coup d’arrêt suite à l’incident de Three Mile Island en 1979, classé de niveau 5 sur l’échelle INES.

Néanmoins, en 2012, les États-Unis ont approuvé la construction de deux nouveaux réacteurs : les réacteurs 3 et 4 de la centrale de Vogtle, en Géorgie (photo). C’est la première autorisation de construction délivrée par les autorités depuis 1978.

Il s’agira de réacteurs à eau pressurisée  de troisième génération développé par Westinghouse, filiale américaine de Toshiba.