Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ALG ENVI ECO
ALG ENVI ECO
Pages
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 5 862
13 septembre 2012

la marée noire en Louisiane

Le pétrole s'échappe de la plate-forme Deepwater Horizon de BP dans le golfe du Mexique, le 31 mai 2010.

779.000m3 de pétrole dans l’océan: la marée noire provoquée par l’explosion de la plateforme Deepwater dans le golfe du Mexique risque de marquer pour longtemps les écosystèmes de la région. Deux ans après le colmatage définitif du puits, les nombreuses études réalisées par des scientifiques n’ont pas encore été publiées, déplore Christophe Rousseau, adjoint du directeur du Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre), d'aprés lui:

Si on compare avec des pollutions plus classiques de pétrolier, qui provoquent un déversement important instantané, il y a eu un relargage dans le temps. On avait du pétrole vieillissant et tous les jours du pétrole frais, donc on a dû utiliser des techniques adaptées à du pétrole frais et du pétrole vieilli. liser des dispersants en surface et au fond. .Cela a permis aux Etats-Unis d’utiLes liser des dispersants en surface et au fond. C’est la première fois qu’on utilise autant de dispersants et simultanément du brûlage.

Etats-Unis n’ont pas signé le schéma international d’indemnisation des dommages de pollution, ils ont leur propre système d’évaluation des dommages aux ressources naturelles. Dans le cadre du processus contentieux amiableentre les pollueurs et l’Etat américain, un certain nombre de groupes de travail se sont mis en place sur tous les thèmes: la végétation aquatique, les huitres, le littoral, les usages humains,… Ces études s’appuient sur une quantité gigantesque d’échantillons d’eau, de tissus biologiques, de sédiments marins. Le problème, c’est que tous les résultats sont inaccessibles car on est encore dans la procédure contentieuse.

Une partie du rejet s’est vaporisée en microgouttelettes entre 1.100 et 1.200m de fond et les bactéries qui vivent là se sont mises au travail tout de suite. On sait que ce processus s’est mis en route rapidement. On a également relevé des traces d’hydrocarbures sur des populations coralliennes à 11km du puits. Tout cela reste très partiel et ponctuel. Pour connaître les impacts à moyen et long terme, il faudra cinq à dix ans.

 

 

Publicité
Commentaires
ALG ENVI ECO
Publicité
Archives
Publicité