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13 septembre 2012

FUKUSHIMA

La menace plane toujours au-dessus de la centrale de Fukushima-Daiichi. Depuis plusieurs mois, des inquiétudes fuitent sur les combustibles usagés stockés dans une piscine du réacteur numéro 4 de la centrale japonaise. Depuis un an et demi, 264 tonnes de barres radioactives baignent dans un bassin situé à trente mètres du sol, simplement recouvertes d’une bâche en plastique. En cas de typhon ou de séisme, une catastrophe serait difficilement évitable.

le professeur Koichi Kitazawa, président de l’Agence japonaise pour les Sciences et la technologie (JST): «Après avoir écouté des centaines de témoins, ma conviction est faite. A la centrale de Fukushima, le pire est peut-être à venir. A cause de la piscine du réacteur 4, un nouvel accident peut se produire n'importe quand, qui menacerait la survie même de mon pays. Je prie pour que, dans les semaines à venir, une violente tornade saisonnière ne s'abatte pas sur la centrale.» Selon les estimations, ce serait dix fois la radioactivité dégagée lors de l’accident deTchernobyl qui pourrait être relâchée. L'Institut de recherche nucléaire universitaire de Kyoto parle même de «5.000 fois la bombe nucléaire d’Hiroshima».(1)

«La piscine du réacteur 4 menace l'humanité d'une catastrophe pire encore que celle de Tchernobyl», écrivait Jean-Jacques Delfour, professeur à l'université de Toulouse dans une tribune pour le Monde.fr. De son côté, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) estime que «l’état de la piscine s’améliore». Certes, la radioactivité de l’iode 131 a quasiment disparu, et celle du césium 137 a diminué avec le temps. De plus, Tepco aurait renforcé la structure du bâtiment qui soutient la piscine, explique Thierry Charles, directeur de la sûreté à l’IRSN, au Monde.fr: «Selon les calculs de résistance effectués par les ingénieurs japonais, il faudrait maintenant un séisme extrêmement puissant pour la dégrader et entraîner la mise à l'air libre des combustibles.»(1)

L'Association Française des Malades de la Thyroïde s’alarme de la contamination de dizaines de milliers de petits japonais:31,1% des enfants étudiés présenteraient un kyste liquidien à la thyroïde, susceptible de dégénérer en cancer à court, moyen ou long terme. Ce pourcentage est totalement anormal, au regard des chiffres habituels pour les moins de 18 ans, compris entre 0,2 et 3,5%.(2)

(1) source 20minute

(2)source  B enviro

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